Conduite des marches2023-08-12T07:50:06+02:00

Responsabilité de l’animateur

L’animateur prend en charge le groupe sur le lieu de rendez-vous et doit le ramener au même endroit.

L’animateur a au préalable défini un itinéraire, en a reconnu les éventuelles difficultés, le dénivelé approximatif, a évalué la distance et pris en compte la saison.

Avant de démarrer il consulte également la météo. Selon les conseils de la fédération les randonnées sont annulées en cas de vigilance orange.

L’animateur reste le seul à décider des modifications éventuelles de l’itinéraire qui peuvent être dictées par des événements imprévus : coupures de sentiers, battue de chasse, risque météo, incident/accident…

L’animateur prend en charge la sécurité du groupe pour les traversées de chaussée ou un cheminement ponctuel sur une voie dédiée à la circulation automobile.

Il se trouve à l’avant du groupe mais il est aussi responsable de sa cohésion. Il propose des arrêts réguliers, notamment pour se désaltérer et reste à l’écoute des demandes particulières.

Il doit être en mesure de se localiser précisément en cas d’appel des secours. Il est également formé aux gestes de premiers secours.

L’animateur a dans son sac la carte, une boussole, son téléphone, la trousse de premier secours, de l’eau, un gilet fluorescent et un sifflet.

Un animateur de randonnée peut-il refuser un adhérent ?

Comme animateur, il a des obligations de sécurité envers les adhérents et les tiers. Il peut refuser ponctuellement un randonneur au départ d’une randonnée s’il estime que ce dernier n’a manifestement pas l’équipement adapté, n’est pas en capacité physique (dûment constatée lors d’une randonnée précédente) ou présente un comportement inadapté. Mais l’animateur doit être en mesure de motiver son refus, sinon il pourrait être accusé de discrimination.

La responsabilité de l’animateur est engagée si, en cas d’accident, il est démontré qu’il y a eu négligence ou faute de sa part C’est la justice qui apprécie la sanction. Notons qu’une décharge de responsabilité n’a aucune valeur légale.

Le code du randonneur en groupe

Le fait de marcher en groupe a ses avantages mais aussi quelques contraintes. Un randonneur ne peut pas prendre la tête du groupe en pressant les autres de le suivre. Il ne doit pas dépasser l’animateur sans qu’il y soit autorisé. Il  ne doit pas non plus retarder le groupe de façon inconsidérée et répétitive.  En groupe il faut toujours avoir en vue ceux qui sont devant et ceux qui sont derrière. Si ce n’est pas le cas, il faut alerter l’animateur. Normalement  un serre-file est désigné et personne ne devrait être derrière lui.

Si un randonneur quitte le groupe il doit en informer l’animateur ou le serre-file. Si c’est provisoire, un autre participant devra s’assurer de son retour dans le groupe. Si c’est définitif, il le fait sous sa propre responsabilité.

Les animaux de compagnie, cela peut être gentil et charmant mais ingérable en groupe, ils ne sont donc pas autorisés.

Nous ne sommes pas les seuls à fréquenter les chemins. On croise souvent d’autres  randonneurs et des vététistes, il faut leur laisser le passage. On peut aussi rencontrer des chasseurs dans le cadre de battue. On peut ne pas aimer la chasse, ni ceux qui pratiquent ce type de loisir considéré souvent comme élitiste, mais il ne faut pas oublier qu’ils paient des droits de chasse assez élevés. Il est impératif de respecter leurs panneaux d’interdiction et il ne doit pas y avoir de conflits avec des chasseurs. Là où on les rencontre, ils sont prioritaires.

En tout point du territoire, vous êtes chez quelqu’un, public ou privé. Vous ne devez  pas vous introduire dans une propriété privée. Si un chemin traverse une prairie marchez en file indienne derrière l’animateur.

  • On ne traverse jamais un champ cultivé, éventuellement on le contourne.

  • On ne piétine pas les cultures, l’herbe des prés ni les sous-bois.

  • Sauf nécessité on évite de franchir des clôtures et on s’assure toujours de bien refermer les barrières.

  • On admire les fleurs et les plantes sauvages mais ne les cueille pas.

  • Le vrai randonneur ne laisse aucun déchet sur place, il les remporte.

Qui est responsable quand un randonneur a un accident ?

Le risque d’accident est faible à partir du moment où l’on connait ses propres capacités et que l’on est équipé de bonnes chaussures. Randonner est une activité sportive qui implique donc une autonomie de la personne et l’acceptation de celle-ci, de cheminer dans différents milieux qui ne sont pas spécialement aménagés et sécurisés. En terrain difficile signalé par l’animateur, une vigilance accrue s’impose mais le risque zéro n’existe pas comme dans la vie quotidienne. Le plus souvent ce sont les pierres glissantes, les petites souches d’arbres qui sont à l’origine de glissades et/ou de chutes.

Dans le cadre de notre adhésion à la fédération Française de randonnée, une assurance spécifique est souscrite pour couvrir les risques spécifiques liés à cette activité. Si néanmoins faute il y a, il est nécessaire en premier lieu d’identifier la faute et de rechercher les responsabilités éventuelles. Cette faute peut être imputée à l’animateur, au propriétaire du sentier (plus rarement et très difficile à prouver), mais dans la grande majorité des cas c’est le randonneur lui-même qui est responsable de par son comportement inadapté sur le sentier ou ses abords.

Questions, réponses et conseils

Un risque de plus en plus fréquent : les piqures de tiques2019-03-14T14:21:34+01:00

Dans la plupart des cas, la tique ne transmet pas de maladie. Mais une fois repérée, la tique doit être enlevée le plus rapidement possible. Ne jamais appliquer un produit comme l’éther. A l’aide d’un tire-tique, décrocher l’animal et l’enlever sans laisser la tête par de petits mouvements de rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Plus la tique est enlevée tôt, moins on a de risque de se faire infecter.

Des signes doivent vous alerter et impérativement vous conduire chez le médecin

  • S’il s’agit de la maladie de Lyme : Comme l’évolution se fait en plusieurs phases, ce sont les premiers signes qu’il faut connaître et savoir détecter. De 2 à 30 jours après la piqûre, apparaissent les lésions caractéristiques de la peau : autour du point de piqûre, une plaque rouge indolore de plus de 5 cm de diamètre au bord légèrement surélevé. C’est véritablement le signe de la maladie, il faut consulter immédiatement son médecin qui prescrira des antibiotiques.
  • S’il s’agit de la Méningo Encéphalite  Après une période sans symptômes d’une à deux semaines, débute une première phase qui intervient brutalement avec malaises, maux de têtes et fièvre ; Elle fait penser à une grippe et dure une semaine. La seconde phase : elle n’intervient que chez 30% des malades mais elle est sévère. De 1 et 20 jours après la première phase, la fièvre qui avait disparu remonte très fortement, encéphalite douleurs à la tête, tremblements, troubles de la conscience. Cela devient vraiment  une urgence absolue.

La prévention reste la meilleure arme. Pour combattre les risques de piqûre et de maladies :

Porter des vêtements clairs qui couvrent le plus possible

Utiliser des répulsifs

Dès le retour de randonnée, inspection soigneuse de tout le corps.

En cas d’orage2019-03-14T14:11:39+01:00

En groupe ou seul, le randonneur doit connaître les postures à adopter pour ne pas attirer la foudre. Il est impératif de ne jamais s’abriter sous un arbre, surtout s’il est isolé, ou ne fait partie que d’un petit groupe d’arbres. En pleine forêt, il faut s’écarter le plus possible des troncs, et des branches basses.

Des personnes se trouvant en groupe doivent s’écarter les unes des autres d’au moins 3 mètres, pour éviter le risque d’éclair latéral entre elles.

Il faut penser à s’écarter de toute structure métallique : pylônes, poteaux, ou clôtures, afin de ne pas être victime d’une électrocution par tension de toucher, même si la foudre tombe à distance sur ces structures. En espace ouvert (champ, pré), ne porter aucun objet, en particulier métallique, qui émerge au-dessus de la tête : bâtons, parapluie ouvert. Toute pièce conductrice doit, au contraire, être abaissée, ou même posée à terre.

Il ne faut pas se tenir debout les jambes écartées, ni marcher à grandes enjambées, car on risque d’être commotionné par la tension de pas (différence de potentiel créée entre 2 pieds sur un sol humide), qui décime le bétail parfois.

La meilleure position consiste à se pelotonner au sol, en s’isolant le plus possible du sol mouillé (donc conducteur). On peut par exemple s’asseoir sur le sac à dos, les jambes repliées sous soi, loin des arbres ou des rochers pointant vers le ciel.

Les huttes de pierre sont de très bons abris, tout comme les chapelles ; mais il faut s’abstenir d’en toucher les murs ou les piliers, si elles ne sont pas équipées de paratonnerre.

Une automobile close (non décapotable, sans toit en plastique) est une bonne cage de faraday. Penser à rabattre l’antenne radio !

Se protéger du froid en randonnée2019-05-31T08:54:45+02:00

La technique des “trois couches” est depuis longtemps privilégiée en randonnée :

Une première couche confortable et respirante, une seconde chaude (doudoune ou polaire), une dernière pour l’isolation contre le vent et l’humidité

Le choix de la première couche thermique est cruciale, notamment pour ne pas avoir froid dès que l’on arrête. Pour garder la peau au sec et  ainsi lutter contre le froid , il faut en permette l’évacuation rapide de la transpiration,

Par temps chaud ou tempéré, Le choix de la première couche est facile : un Tee-shirt, dans une matière adaptée à la pratique, suffira généralement.

Par temps froid, il faudra veiller à utiliser un vêtement technique qui vous garantira à la fois chaleur et protection tout en restant respirant. D’autre part, il doit sécher rapidement. Le coton qui garde l’humidité longtemps et ne l’évacue pas est à éviter.

Il existe maintenant de nombreux produits comme les fibres synthétiques et/ou technologiques Pour le confort, les fibres naturelles sont souvent plébiscitées. La laine Mérinos est particulièrement appréciée. Elle sèche moins vite que le polyester mais elle est agréable et ne sent pas mauvais après plusieurs jours sans lavage. D’autres fibres végétales, issues du coton ou de l’eucalyptus, commencent à présenter des propriétés de respirabilité et de séchage satisfaisantes.

Pour la deuxième couche un pull ou une polaire doit tenir chaud et évacuer l’humidité. Le pull, classique souvent en laine, tient chaud mais il est très lourd. La polaire, bien plus légère, isole bien du froid et évacue la transpiration vers l’extérieur.

Pour la troisième couche  une veste qui doit protéger des intempéries (pluie, neige, vent), mais aussi évacuer l’humidité ; Le tissu du vêtement comporte une membrane, Gore-Tex ou Sympatex qui offre le miracle de laisser passer la transpiration vers l’extérieur tout en empêchant la pluie de pénétrer… Quant au vent, celui-ci peut diminuer la température extérieure de plusieurs degrés. Il est donc particulièrement utile d’avoir une veste qui fasse bien coupe-vent.

Les chaussettes : de préférence en laine ou l’été en coton

Aller en haut